Fonctionnement

Notre collectif a des frontières floues et ça nous plait : coopérateu·rices de la Coopérative Le Moulinage de Chirols, membres de l’association L’ŒUVRIERE, soutiens et sympathisant·es du projet dans son ensemble… Dès que l’on s’implique activement dans ce grand projet, que ce soit en vue d’y habiter, d’y travailler ou d’y œuvrer bénévolement sur des chantiers et/ou sur des activités culturelles et sociales, on devient membre du collectif du moulinage de Chirols!

Parallèlement, pour devenir coopérateur·ice de la coopérative, il y a un processus un peu plus formalisé, qu’on appelle “cooptation”, qui peut durer jusqu’à une année, au cours de laquelle on prend le temps de se rencontrer réciproquement sur des temps de travail (chantier et commissions – voir ci-dessous), lors de l’organisation et l’accueil d’évènements culturels ainsi que dans des moments informels et festifs.

 

Dans cet énorme projet, il y a un nombre grandissant de sujets à traiter et de domaines d’activité. Forcément, chacun·e ne peut pas être sur tous les terrains. Alors on s’est organisé·es en “commissions” auxquelles chacun·e est libre de participer ou non : communication (interne et externe), chantier (court/moyen terme) et architecture (long terme), gestion (de l’asso d’une part, de la coopérative de l’autre), montage et veille juridique, vie quotidienne, espaces communs, jardin, accueil du public, des artistes en création et organisation des évènements culturels, gestion des bénévoles… A ces commissions, qui évoluent en fonction des besoins, s’ajoutent des “groupes de travail” ponctuels autour de projets spécifiques (par exemple “pédoépuration”, “panneaux solaires” ou “festival”).

 

Une fois par mois, le collectif se réunit en “plénière” durant tout un week-end. On commence généralement par un tour de “météo”, où chacun·e s’exprime librement sur son état du moment. Puis chaque commission expose là où elle en est, et quelles sont les décisions travaillées en son sein qui ont besoin d’être validées en plénière.

Ces décisions sont prises “au consentement”. C’est à dire qu’on ne vote pas, donc il n’y a ni gagnant·es ni perdant·es, mais un ensemble de personnes qui se sont mises d’accord progressivement autour d’une proposition commune à laquelle plus personne n’a d’opposition à exprimer.


Notre collectif a donc un fonctionnement à la fois horizontal et thématique ; structuré et organique ; auto-géré et démocratique ; joyeux et travailleur ; acharné et anarchiste… Un beau collectif coloré d’acharnistes heureux·ses et bien occupé·es !